« Le 10 mars 1957, entre 16 h 58 et 17 heures, impossible hélas d’être plus précis, au stade Léon-Bonvoisin, situé dans le bois de Vincennes, commune de Paris, c’est par un temps particulièrement doux et légèrement venteux que survint ma seconde et véritable naissance. Très précisément 5 ans, 4 mois, 13 jours et 2 heures après la première.
À partir de cet instant, je sais que je ne serai plus jamais le même. Que ma vraie vie commence. Dans le bonheur de la passion. Je m’en souviens comme si c’était hier. Mieux, comme si c’était tout à l’heure. Se souvenir du moment précis de sa naissance est une effarante mais luxueuse aberration. »
Chez les Ejnès, le football est une affaire qui se transmet de père en fils. À travers ce récit familial se dessine une époque, où il est question d’une rencontre fondatrice, de passion, de détermination, mais aussi d’une machine à laver le linge et du boucher.